jueves, 7 de julio de 2011

De la folie dans les couloirs


La sagesse du monde est folie devant Dieu.
Saint Paul. Epitre aux corinthiens

Il était une époque ou la folie
régnait
dans les yeux des hommes,
Rome
avait la crainte des légions,
et j’étais l’amant
d’une princesse d’Egypte,
en ce temps-là
on m’appelait César.

L’inconnue son désir m’avoue,
nous sommes au second
et je descends au troisième.
Il y a des jours ou l’on rencontre
l’impossible dans un ascenseur.

Quand le vent sonne creux,
le trait d’esprit
fait tourner les girouettes,
et il n’y a plus de colombe
en état de vol,
la dernière est au format
de puzzle.

Mais l’année prochaine
je serai un poète universel,
j’écrirai en serbo-croate
et en chinois cantonnais.
La nuit j’hurlerai
comme un animal
le secret de sa blessure.

Mais toi
tu seras un chien,
t'ecris déjà
comme l'esclave
sans chaîne
attaché à sa gamelle.
Dans les gares
il y a de la poesie
écrite
avec des lettres roses.

2 comentarios:

Anónimo dijo...

Peu importe la couleur
Toujours mon poète préféré.
;)
Besito

María Socorro Luis dijo...

Muchos muchos besos, moderno César.