sábado, 26 de septiembre de 2009

Crayon


Dans l’éclat du sourire
Verticale du crayon
Comme une offrande

La mèche rebelle
Sur un diamant noir
De gaité profonde

Stries de certitude
En corps marmoréen
D’ineffable ivresse

Que l’aube façonne
Fille admirative
D’une nuit sans montre

Champagne



Paulatina labor de plumas
Construyendo en el desorden del deseo
Sublimes espacios abarrotados de besos
-
Dibujando la piel de caricias
Como una evidencia desvelada
El deseo de perderse en sus entrañas
-
Lleno del ensordecedor silencio de amar
En tu cuerpo dibujaré todas las palabras

martes, 22 de septiembre de 2009

Querer


Querer por la riqueza de una sonrisa
Vistiendo el silencio de las noches
Tangentes al abismo de la voz invitada

En la ilusión suavizada
Querer cada día un poco más
Sin el ensueño del mañana

Querer hasta helar el infierno
Como un adagio de alegría
Ícaro en el fuego de tu mirada

domingo, 13 de septiembre de 2009

Honfleur


En un carrusel de palabras invertidas
Cráneos azules precedidos de su fulgor
Llena de un ensordecedor silencio
La luz vacila frente al espejo
Del día de inéditos rocíos
Para ahogarla o hacerla crecer
Dudando del mármol negro desvelado
Ignorando en que imágenes se miran
Las mañanas en notas de jazz
De los levantes imprevisibles
Del puerto de Honfleur

martes, 8 de septiembre de 2009

Poema sin numero

"La courbe de tes yeux a fait le tour de mon cœur"
Poema sin rastro
Poema sin número
Olvidé la cuenta
En tu ojos ahogado
Y en la espalda
Tu beso clavado
En mi deseo tú huella
De besos desordenados

Femme je t’aime….


Yeux comme un orage d’été
Plus profonds qu’un lagon.
Oh toi ! Que je respire…
Tu es entrée en moi,
Autrement que dans ma peau
Tu es entrée en moi avec tes mots
Écris … Sois toi, avec moi surtout.
...
Femme je t’aime… Archet en drapeau
Honorant tes cordes avec des sons de guitare
De tes ongles saignant, dos en allégresse
Violon entre tes jambes
je succombe,
Transpercé par ton charme.
...
Femme je t’aime….
Toi… Toi et tes mots.
Quand tu porteras toast à ta plume
Je t‘attendrai, tout à côté…
Des lèvres de ta hanche

domingo, 6 de septiembre de 2009

Palabras para soñar...


Eres mortal cuando no tienes amor; inmortal cuando amas
Karl Jaspers

No sé si existen palabras para soñar.
Sé que existen palabras de todos los colores, palabras que esperan, palabras cuarteadas, palabras de amor, palabras disponibles para conocer, palabras calladas, palabras-poesía y palabras que se contradicen… Palabras llenas de una desgarrada e contradictoria humanidad.
No sé si sirven para soñar, pero hay algo que sé.
El verbo seria innecesario si un día, alguien no hubiese abierto un libro. Un libro con palabras que me hicieron vivir y en las cuales pensé morir, también… Innecesario, si sus palabras no me hubiesen ofrecido un tesoro inestimable : su corazón y su alma.
Hoy puedo escribir, con la tinta de mi sangre y la pluma de sus ojos:
No sé si existen palabras para soñar, pero yo sueño con su alma y su corazón…

Candela


Sublime inconnue de l’équation non-résolue
Rose subtile égarée au milieu des voyelles
Comme une clé des songes sur le chemin pavé
Des fleurs blanches du silence amoureux
Aux nuances des possibles désirés
Pétales agités par le vent nouveau
Que l’on cueille dans ses bras
Comme un chant de printemps
Dans l’incertitude de l’être

Des mots pour rêver


Tu es mortel quand tu es sans amour; tu es immortel quand tu aimes.
Karl Jaspers

Je ne sais pas, s’il y a des mots pour rêver…
Il y a des mots tronqués, inachevés, des mots peut-être in—exacts, des mots déchirés, des mots d’amour, des mots-pas-dits, des mots désir, des mots en attente, des mots disponibles pour connaître, des mots poésie, des mots qui se contredisent… Des mots pleins d’une déchirante et contradictoire humanité.
Je ne sais pas, s’il y a des mots pour rêver. Mais, je sais quelque chose.
Le verbe serait superflu si un jour, quelqu’un n’avait pas ouvert un livre. Un livre avec des mots qui m’ont fait vivre et dans lesquels j’ai cru mourir, aussi… Superflu, si ses mots ne m’avaient pas donné un trésor inestimable : son cœur et son âme.
Alors, j’écris avec l’encre de mon sang et la plume de ses yeux :
Je ne sais pas s’il y a des mots pour rêver. Mais, je rêve avec son âme et son cœur…

miércoles, 2 de septiembre de 2009

Tam tam del Sena

Palabras de aquí, palabras de allí…
En pantallas sin imagen se mezclan mil palabras
Deseos entrecruzados en un laberinto sin nombre

La imagen de la Luna, buscando palabras
En orillas de sueños en deseos errantes
De mutuas presencias, conjugando ausencias

Deseo naciente en un desorden inesperado
Pidiendo el nombre del mutuo veneno
Con la urgencia en grito, del pozo sin fondo

Didjeridoo de extrañas resonancias
Nocturno paseo conduce
Al ritmo insistente del djembe

Notas del origen del mundo
Abrazando con pies descalzos
Los cuerpos en diques expuestos

El en cielo de Paris Venus brillaba solitaria
Entrecruzando dos imágenes en un deseo sin fin
En los ritmos desenfrenados del tam tam del Sena

Dejaron hablar sus cuerpos
Perfumados con Serpiente de Arco-iris
Hasta el amanecer en un torbellino renovado

Tu imagen bailando en mis ojos …

Incertidumbre



Preferida a la Incertidumbre,
la Resignación no es nada más que la desesperanza sin medios.
Ausente(s) lo(s) Posible(s) solo queda la banalidad del necesario…

El camino de la virtud no siempre es el más seguro (Sade)

Dime


Dime Dulce mío, dime,
El nombre de tu sed
Que pueda beber en ella

Dime Dulce mío, dime
El nombre de tu locura
Me vestiré sin cordura

Dime Dulce mío, dime
El nombre de tu veneno
Que quiero morir en el…

Les mots


Larmes de cristal des cœurs harassés

Dans l’indicible des absence(s)
Seul le cri muet des chairs déchirées
Dont le son hante les nuits déshabitées

Mais, je connais les mots
Les mots pour (te) vivre
Au bout des doigts

Les mots pour rire en cascades
Les mots en caresses
Les mots dans les yeux

Je connais les mots pour (t’)aimer

martes, 1 de septiembre de 2009

Décrocher les étoiles


Dis-moi je veux…

Et il n’y aura plus de limites
J’irai chercher le Soleil…
Je parsèmerai le ciel d’étoiles
Et la terre d’oliviers millénaires

Dis-moi je veux…

J’inventerai le désir et le plaisir
Tous les jours, à chaque seconde
Les larmes seront diamants
L’utopie le parfum de nos corps
La seule ébriété sera celle des ébats

Dis-moi je veux

Tes yeux danseront le tango
L’absence ne sera pas invitée
Chassée par les rayons du soleil
La mélancolie brulera
Au feu du bois mort

Vent divin


Souffle un vent divin
S’il parle, s’il se tait,
s’il chante on ne sait
Caresse fugitive
-
Brise élégante et chaude,
déployant ses ailes
En rêves immortels,
faits en lits de fleurs
-
Dans un ciel sans nuages.
son regard mes yeux captive
Emprisonnant mon âme
dans une ile inconnue
-
Souffle un vent divin
Là ou finissent tous les voyages

Incertitude




Préfèrée à l’Incertitude,
la Résignation n’est qu’un désespoir sans moyens.
Sans le(s) Possible(s) il ne reste que la banale nécessité…

La route de la vertu n’est pas toujours la plus sure (Sade)

Champagne



Lent travail des plumes
Construisant dans le désordre du désir
Des sublimes ailleurs chargés de baisers

Inscrivant sur la peau des caresses
Comme une évidence qui se dévoile
L’envie de me perdre dans ses entrailles

Plein du silence assourdissant d'aimer
Sur ton corps, je dessinerai tous les mots

Comme un Tango


Comme un Tango
Un cœur étalé sur une terre
des possibles de hasard semée
Fugitif instant
D’une vie au fer rouge marquée
Dansant dans les éclats de Lune
Pour oublier les lèvres absentes

Como un Tango
En un beso eterno.

Honfleur


Dans un carrousel de mots inversés
Aux cranes bleus précédés de sa lueur
Remplie d’un assourdissant silence.
La lumière hésite devant le miroir
Du jour en rosée nouvelle.
Pour la noyer ou la faire pousser
N’osant croire au marbre noir dévoilé
Ignorant sur quelle image se mirent
Les matins en notes de jazz
Des levants imprévisibles
Du port d’Honfleur

Presque bleu...



A l’aube du monde et des langues
Dans la brousse originelle
Ebats des voyelles
--
Au balancement de tes hanches
je retrouve, en plus condensé
la musique de mes pensées.
--
Echappé de la lutte sanglante
Sous la lampe
Me refugier auprès de toi.
--
Et trouver
Au plus simple
Des parcelles d’éternité.

Tam tam de Seine




Mots d’ici, mots d’ailleurs…
Derrière les écrans sans visage, se mêlent mille mots
Dans les désirs croisés, d’un labyrinthe sans nom

L’image de la Lune, cherchant les mots
A l’orée des songes du désir errant
Des mutuelles présences, conjuguées en absences

D’un désir naissant dans le désordre inattendu
Appelant le nom du mutuel venin
Dans l’urgence en cri, du puits sans fond

Au didjeridoo, aux sons puissants et étranges...
Nocturne promenade y conduit
Avec le rythme insistant des djembes

Les sons venus du fond des âges
Foulant de leurs pieds nus
Les corps étales sur les pavés

Alors que dans le ciel de Paris, seule Venus brillait
Entrecroisant (vos) deux visages, dans un désir sans fin…
Dans les rythmes enivrants des tam tam de Seine

Ils ont laissé parler leurs corps
Parfumés avec le Serpent d'Arc-en-ciel
En un tourbillon renouvelé jusqu'au l'aube
Ton visage dansait devant mes yeux…