lunes, 11 de octubre de 2010

Casi azul…


Al amanecer
del mundo y de los idiomas,
en la madre selva original,
bailaban vocales, libertinas.

En el vaivén de tus caderas
leo, en mas condensadas,
las notas de mis pensamientos.

Quisiera
de la lucha sangrienta escaparme,
y bajo la cálida luz de la lámpara,
en tu entrepierna refugiarme.

Y encontrar, en la cavidad
de la tierna evidencia,
parcelas de eternidad.

domingo, 10 de octubre de 2010

Il pleut, des becs à gaz.

Étant donnés : 1) La chute d’eau, 2) le gaz d’éclairage
Marcel Duchamp


Etant donné que le spectacle de la vie,
remplace ce qu’était directement vécu ;
Il ne se passe pas rien, quoique,
la mort réglera peut-être les surplus
dépouillés de signification.

A nous qui désirons au-delà de la mort,
le rêve devient socialement nécessaire,
mais on ne peut entendre celui qui écoute.
Il y a comme un grain de sable dans le nombril…

Je mange une crêpe
aux pommes cannelle,
flambée au Calvados,
le thé à la vanille est chaud,
et je l’aime au-delà du possible
et de l’impossible, d’une chute de reins…
Mais, ou sont les becs à gaz ?
D' ailleurs c'est toujours les autres qui meurent.

Il pleut dehors, à seaux.

sábado, 9 de octubre de 2010

Otoño.



Se alejan revoloteando
hojas, son sueños de arboles,
manchas de sangre volando.

Cerca del muro cementerio,
una llamada hacia la nada,
declama el ciprés solitario.

Sin embargo resistió a los inviernos blancos.

viernes, 8 de octubre de 2010

Automne




Automne tache de sang,
les rêves des feuilles
s’envolent dans le vent.

Près du mur cimetière,

un appel vers le néant,
lance le cyprès solitaire.

Il a pourtant survécu aux hivers de glace.

polvo de vida



Indeterminación del tiempo

en el ojo de una estrella

polvo de vida soy

jueves, 7 de octubre de 2010

Argonauta.




Poeta, tal vez embalsamado
en Vasos Canope, parece
argonauta en brazos de Circe.

Dibujando cuerpos en poemas
- instinto sublimado de Eros-
alimenta el cantar de las Sirenas.

En los valles desconocidos,
cata el sabor de sus menstruas,
días y noches olvidados.

Enlazando besos dementes,
hace brotar la eterna savia
del pubis de palabras errantes

Y en una lenta agonía,
ahogándose en sus entrañas,
cae exangüe en la orilla.

miércoles, 6 de octubre de 2010

Par ce que.


A Toi.
Par ce que, l’étang de tes yeux.



Par ce que, tu possèdes toutes les questions,
les réponses sont dans l’amour qu’il te porte ;
Et le ciel est moins pur que le fond de son cœur.


Par ce que, tu possèdes toutes les questions,
Regarde au fond de ses yeux, il y a un horizon,
tu y trouveras la force de toutes les audaces.


Par ce que, tu possèdes toutes les réponses,
regarde au fond de toi, tu trouveras son âme;
un ange bleu m’a dit qu’il l’avait déposée là.


Par ce que, le plus précieux des biens,
tu le possèdes, un amour immense,
et c’est la vie qui est en toi.

lunes, 4 de octubre de 2010

Chotis.



Si lo queréis así, seré carne desbocada o cambiante de tono,
como el cielo, y, si tal es vuestro deseo, seré tierno, irreprochablemente.
Dejando de ser hombre ¡seré nube en pantalón!
V. Maïakovski


Aquí me tienes chocheando,
que no es igual
que chupar chochos
charlando ,
en una chalupa del Retiro.

Chelo sin chubasquero,
contigo bailaría un chotis,
hasta el final de las noches,
guapa, aunque no chula.

Y da igual que no te gusten
los churros con chocolate,
te regalaré uno
de azúcar y deseo vestido,
chata.


Y en las yemas,
un temblor desbocado.


Con manos de alegría tus montes subiría,
explícito futuro, atalaya sería.
Al poeta dudoso, sexo loco valdría.
Es añejo debate ¿Será sabiduría?


Y decir que soy de Barcelona, madre mía, esto no es una Sardana.

domingo, 3 de octubre de 2010

Et tu m’aimeras.


Tu m’avais rempli bien au-delà de l’espérance.
Puis tu m’as fait prendre conscience du vide,
de la absolue solitude d'un amour sans bornes.
Et le monde est devenu absurde de ton absence
.
Mais qu’importe puisque tes yeux sont des étoiles,
qui brillent dans le ciel au rythme de tes poèmes
.


Mais ce soir, ce soir, mon amour,
j’a envie de te faire l’amour.


J’ai envie de te faire l’amour,
cette nuit, et toujours.
Je voudrais t'aimer comme jamais,
et encore, encore
m’enivrer de ton parfum,
dans ta voix qui caresse,
quand mes doigts s’immiscent,
en toi, et mélangés dans l’ombre,
ma bouche sur toi, sentir
ta peau frémir, tout contre moi.
J’ai envie des caresses profondes,
et gouter à la moiteur de ton corps
dans le baiser du plus intime,
te faire l’amour, tendrement.
Des mes mains enlacer tes chevilles
faisant un bracelet de mes doigt
et lentement écarter tes jambes
et mes lèvres gouter la sève promise.
Alors , mon amour, étendue,
lentement tu t’ouvriras,
le sexe offert vers le mien.
Et tu m’aimeras.

Homenaje a Felix Nussbaum.

Felka Platek, esposa de Felix (Bruselas entre 1940 y 44)



Felix Nussbaum.
Pintor alemán 1904 Osnabruck (Alemania) – Agosto 1944 Auschwitz.
Admirador de Van Gogh, se le reconoce como heredero de la Nueva Objetividad alemana; Diversas influencias como De Chirico, J. Ensor, cubismo, surrealismo.
A partir de 1940 vivirá escondido en Bruselas y continuara la pintura de manera clandestina. Finalmente arrestados, él y su esposa, en julio 1944, morirán en agosto 44 Auschwitz.

Su testamento:
Si muero, no permitan que mis pinturas mueran; enseñadlas a los hombres.

Su pintura es testimonio de resistencia, de humanidad en la locura del mundo.
No hay nada más que decir, solo enseñarla.

Auto-retrato con pasaporte judio.

Los esqueletos bailan.
Los angeles del terror aplastan
los ultimos vestigios de la civilizacion.



Campo

sábado, 2 de octubre de 2010

Sur le pont d'Avignon.




Sentado en el puente de Aviñón,
tal extraño animal de Tchekhov,
recordaba aquel amor de antaño,
consumido en orillas del Verdón.

No sabe por qué
pensó en el lapsus de Rachida:
“Observo que algunos piden una tasa
de rentabilidad del 20%,
no obstante una felación cuasi nula”.

¿Nos desvelaría, Rachida, los misterios de la economía?

Publicidad de egos mundanos,
no hay duda,
los ectoplasmas atléticos
saben las palabras claves.

En escritos del sabio Sodoma de Dípteros,
buscaran definitivas respuestas,
desconocidas de los helenistas ilustrados.

Una ausencia sin duda preferiría,
bemol en la mediocre melodía.
¿Si se pensara poeta, podría pensar en poesía?

Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse…

Tu vas rire, mais je suis vraiment un animal étrange:
je t’aime.

viernes, 1 de octubre de 2010

Beatitudes.



Dado que la disminución del tamaño de la espuma
es exponencial, sea cual sea la clase de cerveza.

Dado que el anagrama es una unidad -hoy inusitada-

destinada a medir la beatitud postprandial
de los enanos de jardín.

Visto que todo condicional contra-factual

es necesariamente verdadero,
dado que las primicias son falsas.

¿Qué pasaría en caso de ser verídicas las primicias?

jueves, 30 de septiembre de 2010

Mester de amor y semáforos ¿Otra cosa?

Latas de conservas. Lisboa.
Nada que ver, pero me gusta.


El atasco es la experiencia
existencial
de la sociedad del automóvil,
porque a veces olvidamos
un dato esencial,
la universalidad lingüística
del sexo.

La erotización de los pasos
peatonales
será la condición del futuro,
y los semáforos serán
asambleas de usuarios,
por supuesto en aficionados.
Es así, cada genio polivalente
necesita su bailarina.

Es naturaleza de los puertos
prometer noches improbables.
En los ojos marineros
leeremos la leve inquietud,
de ver los deseos cumplidos.

Venus en el cielo de Paris,
y tu imagen en mis ojos.
Los factores algébricos
finalmente serán decisivos.

Mester de amor cortés,
nunca pronuncié tu nombre.
¿Y si fuera eso perder su vida?
Decidirse demasiado tarde…

¿Existe un copyright para el amor?

miércoles, 29 de septiembre de 2010

Lettres à un ami philosophe.


Mon ami,


Je viens de finir le joli conte amoureux avec lequel tu régales nos sens. Merci.
Cependant, je te ferai le reproche de nous avoir laissé sur notre faim, dans une fin indéfinissable ; dont-on n’est même pas sur que ce soit une fin. Jolie pirouette que renvoyer le lecteur à ses propres fantasmes. Et c’est bien une plaisanterie de philosophe, que de répondre à une question par un doute…

Tu permettras que je te fasse quelques remarques « philosophiques ».

Tu sais bien qu’il y a une impossibilité à dire, à dire toute la vérité. C’est pourquoi, et peut-être, les mots sont vrais et tiennent au réel, et le silence, qui parle, une fiction… Il ne peut y avoir, par conséquence et dans l’écrit, que l’exposition des images, de soi. Et ceci nonobstant la sincérité de celui qui écrit.
Mais, il y a une chose à propos de laquelle tu as parfaitement raison : in fine, les actes parlent, eux.

A l’instar des amours auxquels s’adonnent les manants ingénus, dans les amours des philosophes, il faut être deux pour faire un Amour ; Un (le Désir) se divise toujours en Deux (l’Amour).
C’est pourquoi, l’unité –totalisante- est une illusion, dans laquelle les amants ne peuvent que s’ignorer, réellement et mutuellement.
Ce qui n’empêche point la fusion des corps et/ou l’illusion de l’unité, nous savons si bien nous mentir à nous-mêmes… Mais, c’est une tout autre histoire, ou il est davantage question de Soi que de l’Autre ; dans l’indétermination indifférenciée…

L’Amour véritable, ne peut naître que dans la tension dialectique, dans l’impossible identité des désirs ; dans la fracture qui situe l’Autre dans son Altérité, et la reconnait irréductible. C’est dans cette distance, qui fait sens et temps, que se construit l’Amour.

Si trop identique à moi, comment pourrais-je te reconnaître comme mon étoile?

Et pourtant, presque paradoxalement, quand on le rencontre pour la première fois, Son Amour, l’Amour véritable, on le reconnait immédiatement et les mots viennent naturellement : Où étais-tu ? Pourquoi as-tu tardé autant… ? Des mots qui semblent être-là depuis toujours, en attente d’être prononcés. Des mots sans beaucoup de sens, si l’on réfléchit bien. Mais dits comme jamais ils n’avaient été dits, ils prennent leur envol et laissent une trace dans le ciel…
Après cela, plus rien n’est comme avant, pour le bonheur ou pour le malheur…

Amitiés philosophiques.

domingo, 26 de septiembre de 2010

Pic à glace.

Berdaguer


L’amour est un pic à glace
qui s’enfonce dans mon cœur,
riant de cette peur qui me glace.

Je n’ai presque plus de mots,
petite princesse,
ni silences pour cacher les maux.
Un long cri, seul, à briser les cristaux.

Trempé au désir affuté,
pic à glace,
c’est au cœur que je l’attaque,
cette peur qui nous glace.

sábado, 25 de septiembre de 2010

Bocabajo vuelan los pájaros



Poeticémonos los unos a los otros…

Recito mudo, desnudando el cuerpo ofrecido,
perfumado de Chanel y en las esquinas besos
que desvelan, en el desorden enamorado,
interiores rosa de seda negra vestidos.

El saxo barítono despierta los fantasmas,
siluetas arrancadas a noches azuladas.
Ingenuo, había imaginado sobrevivir,
en tus brazos, a dos o tres noches estrelladas.

Parpadean ligeros neones mensajeros,
ilusas llaves de tus candados clandestinos.
Y es que, amor, desde aquel día que te conocí,
locos-alegres, bocabajo vuelan los pájaros.

Worrisome Heart…

jueves, 23 de septiembre de 2010

Camino distraído.



Cómo leerte, amor, sin la ebriedad del deseo,
la noche, al ritmo alegre de tu cuerpo soñado.
En poesía, es la piel regalo disfrazado,
flores en andanzas de un camino distraído
por este silencio, sutilmente enamorado.


Y es que, amor, olvidarte no puedo.

Mon amour.

F. Fontenoy.



Musique des mots que donnerait la lyre,
silences qui parlent, amour qui rêve.
Poésie donnée, ta peau est cadeau.
Sans sentir l’ivresse je ne peux te lire
la nuit, au rythme allègre de ton corps,

mon amour.

miércoles, 22 de septiembre de 2010

Revolución imaginaria.


Detalle de la decoración, Café restaurant Hotel du Nord.
Canal Saint Martin, Quai Jemmapes, Paris



Integral de los equívocos,
su propia crítica asumiendo,
traducible lo es todo,
los intraducibles incluidos, sobre todo.

Pasiva disposición hacia el sufrimiento,
la sensibilidad del futuro será un arma;
en fuerza transformado, el sufrimiento;
y esto se llamara: los dolores del parto.

Más allá del universo indiferenciado,
abiertas las líneas de ruptura,
el elemento tiempo desaparecerá
ahogado en el elemento sentido.

Ruinando el antiguo modo
de estar y ser en el mundo,
lo cual cambiará, diferentes cosas.

Qué es lo qué debe ser,
para que algo pueda ser
lo que (nos) sucede…

martes, 21 de septiembre de 2010

Encuentro II



Hablas y te escucho, sin decir nada,
pero no es un silencio,
es el deseo que anuda la garganta.
Te ofreces, te niegas…

Hago memoria de tus palabras,
memoria de tu cuerpo,
memoria de tu voz,
memoria de tu pelo,
memoria de tus ojos,
memoria de tu perfume,
memoria de un furtivo beso…

Entre los brazos,

encajan los cuerpos,
como en un sueño…
Quisiera acariciarte,
justo ahí, entre tus senos,
tocarte, antes de tu desaparición…

¿Es posible amar hasta este punto?