miércoles, 20 de octubre de 2010

J'aime les gens qui doutent.


J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire :
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
"Merci d'avoir vécu"


Merci à Anne Sylvestre.

4 comentarios:

Índigo dijo...

J'aime ce que tu as dit et comment tu l'as dit. Être à côté de ses pompes a, certes, des avantages car, bien souvent, más vale una duda que una verdad...

José María Alloza dijo...

Ce sont les paroles d’Anne. Mais, je les sens comme les miennes, du jour ou je les ai entendues pour la première fois... J’aime aussi croire à quelques « vérités » même provisoires. Bises.

Andrea dijo...

j'aime les gens qui aiment les gens qui doutent =) et aussi j'aime les gens qui doutent.
Il y a une phrase en espagnol qui dit:
Aquellos que no dudan de nada acaban siendo presidentes de un país,
aquellos que dudan de todo descubren vacunas.
Es un poco un prejuicio porque un presidente puede dudar evidentemente, pero me gusta.
Un abrazo muy muy fuerte.

José María Alloza dijo...

Et moi j'aime les gens qui aiment les gens qui aiment les gens qui doutent....:-)
Por haber estado metido en politica mucho tiempo (un dia te contaré) te puedo decir que se necesita un insticto de muerte , para sobrevivir en ese ambito; los idealistas mueren los primeros, siempre...
Un abrazo, aun mas fuerte.